Peintre / Schilder           

Joëlle DELHOVREN

 

  CV   

  Peintures sur toiles

2007 - 2009
2000 - 2006

   Digital Art

2000 - 2006

   Carnets

2000 - 2006

   Travaux sur papier

2000 - 2006

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adr: 5 rue Capouillet, 1060 Bruxelles
 
Gsm: +32(0)476 32 93 92
E.mail: joelledelhovren@hotmail.com

 Le site Web de l'artiste: www.joelledelhovren.be

 

“Même si Joëlle Delhovren se sert de ses photographies pour élaborer ses toiles, il est évident que son oeuvre dépasse largement la dimension réaliste de celles-ci. Cadrage serré, peinture énergique, parfois violente, couleur réaliste de prime abord, sujet unique:Delhovren a su se créer un style. Se limitant aux portraits, elle y introduit une dimension psychologique qui rappelle la peinture de Lucian Freud. Pourtant, si chez Freud, une certaine dose de méchanceté ou de dégoût s'infiltre dans chaque représentation humaine, l'approche de Delhovren nous paraît davantage relever d'un humanisme sincère et bienveillant. Cela n'empêche aucunement ses toiles de se présenter au spectateur avec une vigueur certaine; l'artiste ne fait pas dans le détail à l'eau de rose et je suppose que certains de ses modèles ont dû ravaler leur salive en découvrant leur portrait. Techniquement, aussi, c'est du beau travail qui nous est présenté: sur la toile de lin cru, la gamme chromatique se limite aux tons chair, blancs et bruns, les portraits présentants sans exception des têtes ou des bustes nus. L'éclairage, quant à lui, est dramatique, voire "caravagiste". Cela nous vaut de beaux effets d'ombres avec, en contrepoint, des tons rouges flamme réfléchis sur des visages dont les traits marqués encadrent un regard qui interroge le spectateur. Les modèles ont souffert et vécu, c'est évident, mais leur vie, au moins, n'aura pas été inintéressante.

  Yves De Vresse - 2007   

 

"Joëlle Delhovren est d’abord une portraitiste puissante et sensible. On peut sans doute, dans une première approche, identifier une filiation avec Lucian Freud. Mais au-delà de cette première évidence caractérisée par le même traité presque aquarellé de ses toiles, les touches puissantes de son geste et les coloris sans concessions de ces visages ciselés, on observe très vite qu'elle développe un univers très personnel. Elle crée de "vraies gueules", sans repentir, comme celles du cinéma de Gabin et saisit des morceaux de vie intenses, des sentiments exacerbés. On devine ses propres références de vie, ses doutes et son empathie avec un monde sur lequel elle projette un regard acéré, sans illusion d'où pourtant, la fraîcheur et une forme de douceur ne sont pas totalement exclus.   Elle offre un regard complexe et une lecture à plusieurs entrées. On peut lire, notamment dans son traité étonnant du sujet des enfants, une proximité de fond et de forme avec les frères Chapman et Grayson Perry, artistes du Turner Prize 2003.  Une gravité masquée. Sans  gravité ? comme l'évoque l'un de ses titres.   Elle réfléchit sur les apparences et remet en question l’esthétique d’un monde lisse, maîtrisé, tout en faux-semblants. Elle traque l'illusion, le mensonge, les aveuglements d'une société consumériste et destructrice. Elle traque l'inutile et projette ses personnages dans des abysses, profonds, méditatifs, intenses. En arrière plan de ses visages d'enfants, elle laisse des traces subtiles et fortement symboliques, des traces discrètes de pattes de cochons, ou parfois la présence directe de ses animaux "à croquer".  Le symbole est violent. Elle évoque, détourne, accuse. Son travail en devient plus acéré, douloureux, empathique. Elle joue avec l'impensable. Dit sans dire. À charge au spectateur de comprendre.    Si elle développe une extrême virtuosité technique, une fluidité de la touche picturale sèche, vive, qui rappelle les frottis, elle approche les chairs avec une sensorialité puissante, sans complaisance.    Les modèles sont d'abord photographiés, elle saisit des instants de vérité méditative, et ils en deviennent infiniment vivants. Joëlle Delhovren dialogue avec l’espace de la toile et développe une représentation plastique de visages rendus avec toutes leurs aspérités, comme taillées dans la chair. La forte présence des rouges, les touches vertes – base des portraits de Rembrandt magistralement repris par Van Gogh – et les nombreux gris rendent tout le poids des chairs et l'incarnation.   C'est tout particulièrement dans ses carnets, pièces uniques que les collages divers, textes, morceaux choisis, jets spontanés sont conçus comme des coups de griffes et des cris. Peintures, et images de tous horizons se succèdent, elle y dépose ses phantasmes, ses émotions, ses doutes, ses peurs, ses colères et ses mémoires.  À chaque fois un sujet différent, mais une même révolte sensible, une même force rentrée, du jeu mais dans un engagement intense."  

Edith Herlemont-Lassiat - 2008  

 

 Joëlle DELHOVREN représente la personne humaine, exclusivement. Elle dessine depuis la petite enfance. À l'âge adulte, elle poursuivit ce geste naturel, dans les métiers qui lui furent ouverts par des études en communication visuelle, sans y trouver l'épanouissement que lui offrit, voici une décennie, l'immersion dans la peinture, une activité solitaire, un art de l'individuation.

Elle crée cependant, en marge de son activité professionnelle de promotion du sens, des carnets d'images et de mots, des jeux dédiés, à ce jour, à huit thèmes interrogatifs : Icône-iconographie-iconoclaste, Human Figure in Emotion, Grand, Espace, Corps humain, Moucharabieh, Le songe de Constantin, Résistances. Ce sont des assemblages contrastés ou paradoxaux, des collages à panneaux et tiroirs, des inserts de dessins tracés ou peints, de photos, d'objets, détournés, imbriqués, superposés avec ou sans transparences ou ouvertures, des montages, des répétitions sérielles, des progressions et des ruptures. Tout cela met en abîme les codes déshumanisants qui nourrissent l'art de communication d'une société de consommation plus aliénante que socialisante et l'affirmation vécue au quotidien, entre empathie et compassion, d'un humanisme à partager.

La peinture de DELHOVREN est vouée au portrait, d'après ses propres photos. Le recadrage, première décision picturale, élude au maximum le fond. Tout l'espace doit provenir du sujet, qui s'identifie au tableau, en surgit. La représentation outrepasse largement la dimension naturelle. La figure (la tête, voire le buste et les membres supérieurs, guère au-delà) est construite par les volumes, des grands vers les petits. Les éléments s'articulent et se détachent, brossés, taillés d'une main qui obéit à l'œil - d'un œil qui a appris à voir - jusqu'à la peau, interface plutôt que texture. L'œuvre est réaliste, sans concession, enlevée sans habileté superflue, dans l'économie des gestes et des moyens. La couleur, huile sur toile écrue de lin, est réduite à l'essentiel, dominée par le rouge, le blanc et le noir, en clair-obscur plus qu'en contraste de tons.

À l'œuvre l'artiste est à la rencontre d'elle-même. Ses portraits traquent la vulnérabilité sous les traces des vécus. Ils sont muets autant que les carnets sont loquaces, ils poursuivent un même objectif. Ils tentent de montrer le lien qui nous attache les uns aux autres. Joëlle DELHOVREN invite des artistes amis (et amis d'amis) à partager avec elle le montage de carnets thématiques. Deux sont publiés à ce jour, qui confrontent la variété des individualités et des entendements.

Georges MEURANT 2005  

 

"sommes-nous en Résistance ?"

édité par les

Editions Contre-Pied / Ratafia asbl

Préfacé par Jean BOTQUIN, poête et écrivain belge, ce carnet rassemble des travaux de : Jean-Dominique BURTON - photographie / Philippe CARDOEN - photographie / Jean COULON - gravure / Bruno DE DOBBELEER – écriture / Jorge DE LA TORRE - gravure / Geert DE MOT - peinture / Joëlle DELHOVREN - peinture - carnets / Roger DEWINT - gravure / Daniel FRANCO - écriture / Patrice HORNEZ - photographie / Isabelle HAPPART - gravure / Didier JACQUIER - peinture / Jacky LECOUTURIER - photographie / Hugo LEON MORALES - sculpture / Georges MEURANT - peinture et écriture / Claude PANIER - peinture / Frédéric SCALLIET - photographie / Jean-François SOYEZ - photographie / Michel THUNS - peinture / Wim VAN DEN BOGAERT - intervention urbaine

carnet de 96 pages 22,5 x 22,5 cm

44 reproductions d'oeuvres en
quadrichromie, 47 pages de textes.

30 €

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Huile sur toile

2007 - 2009

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Artiste de la Communauté
Française de Belgique

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